Je suis souvent sollicitée pour aller assister à des réunions, animer des formations ou faire des conférences aux 4 coins du monde. Ces 12 derniers mois, je suis allée aux Etats Unis, au Canada, en Allemagne, aux Pays Bas, en Cote d'Ivoire et au Cameroun. J'aime rencontrer de nouvelles personnes, comprendre les particularités juridiques et cultuelles, et aussi voir comment l'expérience développée dans un pays peut être déclinée dans un autre pays. Travailler en audit, c'est avant tout faire des rencontres : j'ai adoré échanger avec des géologues sur une mine à ciel ouvert en Nouvelle Calédonie, animer des formations en Turquie, participer à des missions d'audit d'acquisition aux Etats Unis, assister à des conseils d'administration avec des personnalités emblématiques...chaque nouvelle mission est une nouvelle aventure et comme j'aime voyager, j'ai toujours saisi les opportunités qui permettaient de découvrir d'autres horizons.

Pour devenir l'auditeur d'un nouveau client, il faut souvent répondre à un appel d'offre, c'est à dire expliquer par écrit pourquoi EY est le meilleur cabinet pour réaliser cette mission pour ce client. Souvent, il y a aussi une phase orale, où nous sommes reçus par un jury pour exposer notre proposition. C'est un véritable "parcours du combattant". J'aime aussi cet aspect du métier d'audit, que l'on n'imagine souvent pas vu de l'extérieur : être auditeur, c'est aussi avoir une démarche commerciale, trouver la meilleure équipe, la meilleure approche, pour répondre aux attentes d'un prospect. On imagine souvent l'audit comme un métier purement technique, alors que c'est en fait un métier "technico-commercial" qui requiert de grandes qualités d'écoute et de communication, mais aussi de la créativité et de l'adaptabilité. J'ai gagné des appels d'offre pour des clients emblématiques dans le secteur de l'économie sociale et solidaire. Je suis d'autant plus fière de travailler pour ces clients (grandes associations humanitaires…) qu'ils s'inscrivent parfaitement dans notre tagline "Building a Better Working World".